À l’occasion du 20ᵉ Forum mondial de la gouvernance de l’Internet (IGF 2025), tenu à Lillestrøm (Norvège), Mme Ndèye Fatou NDIAYE DIOP BLONDIN, coordonnatrice du Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT), a pris part, ce mardi 24 juin, à un panel de haut niveau consacré au thème : « Combler la fracture numérique pour une croissance inclusive dans le cadre du Pacte numérique mondial ».
Un panel panafricain de haut niveau
Modéré par Dr Mactar Seck, Directeur exécutif de UNECA-IGO (Africa), le panel a réuni plusieurs figures majeures de l’écosystème numérique africain :
Dans son intervention, Mme DIOP BLONDIN a salué le Gouvernement norvégien et les organisateurs de l’IGF pour avoir ouvert une tribune inclusive sur les grands enjeux numériques. Elle a souligné l’importance de réduire les inégalités d’accès, de rétablir les droits fondamentaux à travers le numérique, et de construire une gouvernance partagée, conforme aux objectifs du Pacte numérique mondial.
Ce Pacte vise à établir un cadre global inclusif pour combler les fossés numériques, garantir un Internet libre et sécurisé, et promouvoir un numérique centré sur l’humain, la dignité et les valeurs universelles.
Mme la Coordonnatrice a exposé les défis actuels et les priorités stratégiques du FDSUT au Sénégal, avec un objectif clair :
Connecter 1 550 villages d’ici 2029, soit près de 2 millions de Sénégalais impactés directement, notamment dans les zones rurales.
Elle a également mis en avant l’importance de l’inclusion numérique à travers :
Ces ambitions s’inscrivent dans la dynamique du New Deal Technologique, moteur de la Vision Sénégal 2050, qui vise une transformation numérique structurée, équitable et inclusive.
« Le New Deal offre de nombreuses opportunités pour accélérer la mobilisation des ressources, stimuler l’innovation et favoriser une croissance inclusive », a-t-elle souligné.
Elle a insisté sur la nécessité de rendre la connectivité abordable, de renforcer l’accès aux infrastructures, et de promouvoir l’entrepreneuriat numérique, notamment à travers le développement de contenus et d’applications locaux.
Financement et partenariats : vers un modèle hybride
Pour répondre à ces enjeux, Mme Blondin a plaidé pour une approche partenariale et multi-acteurs, en combinant :
Elle a également insisté sur le rôle central de la collaboration avec les opérateurs télécoms, les entreprises technologiques, et les start-ups locales pour développer les réseaux et les services adaptés aux besoins du territoire.
La participation du FDSUT à ce panel de référence confirme sa place dans les réflexions stratégiques mondiales autour de la gouvernance du numérique, tout en réaffirmant son ancrage local, au service des populations et du développement durable.
Pour un accès équitable, inclusif et humain au numérique, le FDSUT agit, connecte et innove.